mercredi 30 janvier 2008

RER, le paradis ou bien l’enfer ?

J’ai bien lu tous vos messages d’encouragement et vous en remercie. Je suis très touchée et ravie d’avoir déjà de futurs fidèles lecteurs ! Votre patience sera récompensée, promis ☺


Ce soir dans le RER A, après une longue journée de travail, j’ai découvert qu’il était possible de parler plus fort que mon amie Élodie. À sa décharge, je crois qu’elle a des ancêtres qui étaient poissonniers sur les marchés il y a bien longtemps…
Enfin bref, en montant dans le wagon mes oreilles se sont vues agressées d’un brouhaha infernal ponctué d’onomatopées en tous genres. Après une visualisation générale du wagon et un repérage des individus, j’ai pu détecter l’endroit d’où venait le bruit, que dis-je le vacarme ! Un groupe de 6 garçons à peine majeur « discutait ».
Le RER étant bondé, j’ai supposé qu’un de leurs amis était coincé à l’autre bout du wagon et qu’ils voulaient donc le faire profiter de la conversation… mais non. Seule, je me suis donc adonnée à mon occupation préférée dans les transports en commun : écouter les conversations des autres.

Et là, impossible de retenir ce sourire qui se dessinait progressivement au coin de mes lèvres. Ils parlaient filles, potentiel physique, et… techtonik ! Jackpot, je n’ai pas perdu ma soirée et n’ai aucun regret d’avoir le quitté le boulot si tard (21h).
L’un d’entre eux, avec un cheveu sur la langue détrônant Sophie Favier haut la main, se met alors à parler de leur sortie du samedi qui vient. Au programme, battle de techtonik au Gibus. Mais attention, ces p’tits gars sont sélectifs. Pour participer à leur côté à cette compétition, il faut faire partie de l’alliance (dixit Mike, l’homme à la casquette fourrée aux poils de zèbre). Fred lui répond alors « c’est qui Alliance ? elle est au lycée ? » Haaaaaaa, ils veulent me faire repérer ou quoi !?! Mes sourires deviennent difficiles à dissimuler avec de telles perles ! Mais le meilleur reste à venir…
Tandis que chacun braille pour se faire entendre (et respecter ?), un de leur téléphone sonne. Là, Ibrahim se lève et s’exclame « putain chuuuut ! arrêter de crier c’est ma daronne !!! (mère, maman pour les non habitués) ». Mon écharpe couvrant mon visage jusqu’à mon bout du nez gelé par les courants d’air, je pouffe de rire en cachette et savoure ce moment d’anthologie.
5 min plus tard, ils descendent à Sartrouville. Je n’ai qu’une chose à leur dire : merci, c’était trop bon !

Et parce qu’une journée comme celle-ci ne se termine qu’une fois au lit, le calvaire RER ne s’arrête pas là ! À Maison Laffite, une jeune femme un peu vulgaire monte et s’assoit en face de moi. Et là, c’est le drame… un paquet de cookies Monoprix dépasse de son sac. Notez que les cookies Monoprix ne sont pas n’importe quels cookies. Ce sont les meilleurs cookies « en boîte » jamais mangé à Paris. Si, si, promis ! Goûtez les vous m’en direz des nouvelles. Soudain, je fus donc prise d’une irrépressible envie de lui piquer son sac. Mais comment faire ? Sortir délicatement le paquet pendant son sommeil ? Lui arracher le sac, courir aussi vite que possible et demander à Mylie de me fournir un alibi ???
Puisque je suis une fille bien, sage, et surtout au régime, je m’abstiens de toute tentative… je me contenterais d’en rêver cette nuit.

D’ailleurs c’est l’heure d’aller au dodo. Il est 23h58 et dans 2 min mon carrosse redeviendra citrouille… Faîtes de beaux rêves !

vendredi 25 janvier 2008

Qui l'eut cru ?

Bonjour à vous, lecteurs et lectrices !

Ca y est je me lance et je tape mes premières lignes sur la blogosphère ! Qui aurait pu l'imaginer ?
Moi qui depuis quelques années critique et décortique tous ces blogs remplis de "matez mes tofs de soirées", "jvous kiffe trop les copines" et de "t'as vu ma caisse, elle est canon. Le tunning c'est ouf !".

Alors pourquoi ?... Pourquoi pas !

Je ne peux pas vous dire à quoi vous attendre, car pour l'instant je ne le sais pas moi même. Mais des sourires, des coups de tête, des potins et des refrains sont à prévoir. Vous êtes prévenus, vous vous aventurez sur un chemin semé de bûches... (oui oui, de bûches ! )

En espérant que vous aurez plaisir à me lire, que cela vous fera parfois sourire, je vous dis à très vite et en attendant soyez sages...